Chinese Man (Chinese Man records – FR)

Chinese Man (Chinese Man records – FR)

photo par Boby

Un quart Cantonnais, deux tiers Manchou, le Chinese man serait originaire du mont Wu Tang, pas très loin de Marseille. En 2004, l’Homme Chinois (comme on le nomme affectueusement) décida d’envoyer ses disciples aux quatre coins du monde pour répandre l’Esprit Zen à coups de samples oubliés et de basses supersoniques !

C’est ainsi que SlyZé Matéo et High Ku quittèrent leur maître, prêts à affronter la mission qu’on leur avait confié…

C’est désormais une véritable armée qui officie sous la bannière du Chinese man.
Piqués par la curiosité, nous avons voulu en savoir plus..

* Plus de 10 ans que l’aventure Chinese man est née ! Comment arrivez vous à garder intacte cette envie de poursuivre ce projet ensemble ? Aucun de vous n’est tenté par un projet solo en dehors de Chinese ?

On a la chance de pouvoir alterner entre notre vie de groupe où on est très lié et la vie du label où chacun peut agir de manière individuelle.

Le fait de pouvoir sortir de cette vie de groupe et de cette vie d’artiste régulièrement a sans doute contribué à notre longévité. Par contre, c’est vrai que depuis « small city music » le EP de Sly, nos projets solos sont assez limités même si Matéo et Sly ont eu chacun un morceau seul sur les « Groove Sessions 3 », on le garde de côté pour le jour où on se fâche !

* Le label vous permet plus de liberté mais n’est ce pas lourd à gérer ?

Le travail en lui même est assez passionnant, le fait de développer des artistes d’organiser les tournées et l’ensemble des projets à venir, comme on le disait, c’est plutôt agréable en fait. Après, quand les choses se compliquent avec les délais, les galères inhérentes à ce genre de projet, forcément, ça peut être super stressant. Mais bon, ça reste un projet exceptionnel et on sait la chance qu’on a d’avoir pu rester indépendant toutes ces années!

* Le dernier album de Scratch Bandit Crew sort sur votre label. Comment se fait le choix des artistes signés sur Chinese Man records ?

On se décide toujours sur un projet ; il faut que le contenu qu’on nous propose nous plaise en premier lieu. Après plein de critères rentrent en compte parmi lesquels: est ce qu’on aime bien les gens? Est ce qu’ils sont sympas et convivial lors d’un apéro? Et surtout est ce qu’ils sont beau ? : )

* Nous aurons le plaisir de vous voir à Carpentras le 16 Juillet,avec Deluxe. Pouvez vous nous en dire plus ?

C’est cool, c’est pas loin de la maison, on partage la scène avec un groupe du label, que demander de plus?

* des projets pour la rentrée ?

On sortira un album avec Tumi un MC Sud Africain, on est en train de faire les dernières retouches en ce moment même et ça s’annonce vraiment vraiment bien!!!

– De Londres à Birmingham, en passant par Bristol… Comment s’est passé votre séjour anglais ? On veut tout savoir (enfin presque).

Ca a été plutôt intense! On n’a pas beaucoup dormi et on a pas mal fait la fête, la date à Londres était vraiment énorme, un super public et une ambiance de fou. A Bristol, on a joué au Motion, une salle mythique pour la musique électronique ; on a joué assez tard et visiblement une partie du public n’avait pas mangé que des Smarties. Du coup c’était assez hallucinant comme show ! Bref c’était fatiguant mais c’était bien… Mais c’était fatiguant!
– « L’Angleterre ça fatigue… Mais c’est bien. » (Chinese Tweet du 9 mai).
1 ou 2 anecdotes issues de vos soirées anglaises à nous dévoiler ?

Ahah ce qui se passe en tournée reste en tournée c’est une devise du groupe et je ne transigerai pas à la règle!