Week end à Paris : Splash & Weather Winter Festival

Week end à Paris : Splash & Weather Winter Festival

Report by  Lolita & Karine

Ce week end à Paris ne fut pas de tout repos… Toute la presse parle d’un renouveau de la scène électronique à Paris; même Resident Advisor affirme que la plus grosse activité électro se situe en ce moment à Paris…. devant Berlin et Barcelone ! Il nous fallait vérifier ce phénomène par nous même, nous plonger dans la nuit parisienne, quitte à ramer toute la semaine suivante, essayant tant bien que mal de nous remettre de ces deux nuits blanches.

Deux soirs, deux ambiances :

Vendredi, nous choisissons une valeur sûre, l’incontournable Splash (la crème des soirées Bassmusic) qui se déroule au Yoyo (Palais de Tokyo). Au vu de la programmation, ce lieu n’a rien à envier aux autres clubs parisiens (en Mars : Kayranada, Brodinski, Julio Bashmore, Trentemoller, ou encore Cerrone). La soirée est sold out (pas étonnant vu le plateau), ça promet une ambiance «caliente ». En effet, nous avions vu juste ; à notre arrivée, la salle est déjà comble. Nous sommes reçues comme des princesses ! Le temps de se diriger vers la scène et de se mettre dans l’ambiance, P(o)gman fait son apparition. Il sert un mix -blindé de perles- ultra efficace, et le public est chaud bouillant. Suivi par Eptic, que nous avions adoré à la soirée DAD (Montpellier), toujours aussi brillant dans ses sets. Les murs suintent, l’ambiance est électrique. Les fans en redemandent et les clichés apparaissent sur les réseaux sociaux. L’atmosphère est à son paroxysme ! Il est 3H30, l’américain Jphelpz prend les commandes. Ça jump, ça pogote… le Yoyo explose.Tandis que le champagne est prêt à couler en coulisse, c’est Dubloadz qui a la charge de clôturer avec brio cette belle édition.

splash pixelle

crédit photo @ pixellephoto

Samedi, le Weather déclinait sa version hiver en attendant le Festival, devant se tenir du 4 au 7 juin, avec pas moins de 60.000 personnes annoncés (enfin un Festival français d’envergure internationale !). Ici, ce sont déjà plus de 10.000 personnes qui s’étaient donnés rendez vous au Paris Event Center (Porte de la Villette), lieu tenu secret jusqu’au jour J. Cette ambiance 90’s, nous la retrouverons dans le son (techno) comme dans le lieu (brut et minimaliste), nous replongeant dans l’esprit des premières raves ! Avouons le, nous avons d’abord été étonnées et agréablement surprises, par l’ampleur de l’event : Dans le Métro, la ferveur était déjà palpable mais les deux hangars immenses remplis de people les bras en l’air a fini de nous impressionner. Par contre, quelques points ne nous ont pas permis d’apprécier complètement la soirée : la queue interminable (23 h, ce n’était pas la bonne heure pour arriver, on vous l’accorde) nous a donnés des sueurs froides et nous a fait rater Kenny Larkin, le manque de diversité dans le son, les wcs en plein air avec une température proche de 0 (oui, nous venons du Sud, et alors ?), les entrées et sorties des deux hangars en face à face, provoquant des bouchons pour aller et venir… Et on ne serait pas contre quelques écrans géants pour voir les artistes. Bref, nous sommes restés sur le « petit » hangar où nous avons écouté Lowris, le très bon Live House de Point G, la techno minimale de Raresh. Ensuite, nous avons déambulé d’une salle à l’autre, essayant de ne rien rater, peine perdue : Nous nous sommes consolés le lendemain devant les vidéos des sets complets de Laurent Garnier, Derrick May ou encore Mathew Jonson & Minilogue…Merci Arte.TV

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