Les Electros d’Uzès – Du 2 au 4 Août – Uzès
Les Electros d’Uzès, c’est un peu le dernier grand rendez-vous estival de l’équipe Teckyo.
Retour par Karine, Lolita, Marc & Alcid
Après une saison particulièrement bien remplie, nous avons hélas du nous abstenir de venir voir Ellen Allien le vendredi pour nous réserver pour les soirs suivants (que voulez-vous, au bout de 12 ans d’activisme techno, certains d’entre nous ne sont plus tout jeunes !)
Une partie de la rédaction arrive donc à Uzès le samedi soir vers 20H30. Cette année, la scène était magnifique ! Les moyens déployés en éclairages et visuels offraient un tableau scénique intéressant. Tim Paris vient de commencer un set électro de toute beauté. On regrettera pour lui que, début de soirée oblige, il ait joué devant un public clairsemé, car ce warm up était juste parfait.
Vers 21H30, le site s’est déjà bien rempli lorsque les Pachanga Boys (aka Superpitcher et Rebolledo) entrent en scène, tels deux illuminés. A notre gauche, Superpitcher le dandy moderne au superbe déhanché ; à notre droite Rebolledo, le moustachu déluré mexicain. L’alchimie est parfaite comme à leur habitude. La sélection est impeccable, cohérente pendant la durée du set (même sans leur tube « Time »). On se s’arrête plus de danser. On était même prêt à décoller quelques heures de plus, tellement ils enchantent le site, mais c’était au tour de Cassy de prendre les rennes. Alors, sa venue nous a tous intrigué, car on n’avait jamais entendu parler de cette hollandaise. « Mais qui est donc cette Lady ? » Elle figure -soit disant- parmi les meilleures djs féminines du moment. Magnifique ! On s’attendait donc à un pur set. Cependant, au bout de 30min, on a vite déchanté. Quelle déception ! Une sélection Techno sans âme, soporifique comme on n’en entend plus par ici. Son set est certainement le plus ennuyeux qu’on ait écouté depuis le début de l’année. Alors on est retourné boire du champagne au bar en attendant que ça passe.
Dimanche, c’est la fameuse soirée « Splash » qui s’invite à Uzès. Les adeptes de Dubstep connaissent tous ce rendez vous incontournable parisien et c’était ici l’occasion de pouvoir vivre sous les étoiles cette ambiance survoltée, habituellement moite à la Machine du Moulin Rouge ou au Cabaret Sauvage. Trompant son monde, dj lucid commence à jouer House, laissant les gens arriver tranquillement. Mais une fois la nuit tombée, il change de style en jouant un Prodigy … et tout le public investit le dance floor et n’y bougera plus !
Dodge sans Fuski entame les hostilités avec une intro funkystep pour finir avec de la drum’n’bass bien énervé ! Le public est chaud bouillant pour Skism, que l’on avait déjà vu à la Villa Rouge. C’est un véritable ovni ! Technicien hors pair, il nous a offert une sélection incroyable. Rien que son intro avec le « Sabotage » des Beastie boys mixé avec un track dubstep bien fat donne le ton ! C’est un pass pass permanent entre toute les tueries allant de Major Lazer à Flux Pavilion et autres « anthem » dubstep _ trap – Drumstep !!! Bref c’est à vivre au moins une fois pour comprendre ! Delta Heavy avec Youthstar ont clôturé cette belle édition, avec un show aussi puissant que Skism , entre dubstep et drum’n’bass et autres dérivés ! Merci d’ailleurs d’avoir passé Disclosure « You & me » remix Bauuer. On aurait voulu que cela dure toute la nuit…