Prinzhorn Dance School & Shit Robot – au 34 (Nîmes)

Prinzhorn Dance School & Shit Robot – au 34 (Nîmes)
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Comme on dirait dans le Gard « DFA, tu m’as régalé ! » ( je précise que le Gard, j’y suis né, et y ai passé toute mon enfance – oui je sais on s’en fiche, mais c’est juste pour éviter que les Nîmoîs le prennent mal !).

C’est vrai que, dans l’absolu, un plateau de cette qualité dans un bar de Nîmes, je m’attendais vraiment à tout et n’importe quoi . Soirée surréaliste en perspective…Et elle le fut ! Mais dans le bon sens du terme. Un lieu plutôt sympa au final, un bar avec des prix plus que corrects ( ça fait un peu alcoolo, je sais, mais ça change du whisky coca sans whisky à 10 Euros de certains lieux sur Montpellier ou Marseille), un son franchement correct aussi . Quant au public, assez peu nombreux ( une petite centaine de personnes au plus gros de la soirée, à peine soixante sur la fin), il a su démontrer, encore une fois, que la quantité ne faisait pas forcement la qualité. Complètement éclectique, du fluo kid au vieux rocker nîmois, mais une alchimie qui a pris, et a donné une ambiance surréaliste donc, mais franchement sympa.
Et, surtout, à laquelle les artistes semblent avoir été sensibles. Le duo Prinzhorn Dance School ( adjoint pour l’occasion d’un batteur épileptique) a semblé un peu interloqué à son arrivée sur scène, mais s’est rapidement mis dans l’ambiance « à la cool, comme à la maison », et a livré un concert un peu court ( moins d’une heure) mais très réussi.
On pourra peut-être juste leur reprocher de faire beaucoup penser aux Kills des débuts, mais il y a quand même bien pire comme comparaison, non ?
En tout cas ils semblent avoir, eux aussi, passés une bonne soirée, puisque le chanteur/guitariste est ensuite resté à papoter et à boire des coups, et la bassiste n’a pas décollé de la piste. Que dire ensuite de Shit Robot ? Et bien qu’il a été juste parfait. Comme à son habitude, un set
très « DFA style », oscillant entre techno, rock et groove, avec une progression et une technique imparables. Parfait, humainement parlant également : moi, un DJ qui ne se prend pas la tête, sourit et se marre tout le temps, et va jusqu’à quitter les platines pour aller faire des hugs au public, je dis merci ! Ca devient tellement rare que ça fait vraiment un bien fou ! Une très très bonne soirée pour ma part, donc.
Le collectif qui l’organisait s’appelle « Demande moi de m’arrêter ». Et bien non : moi je leur demanderai de continuer, c’était juste parfait. Bravo !