Lives au Pont – Les 11 & 12 Juillet – Pont du Gard (Gard)

Lives au Pont – Les 11 & 12 Juillet – Pont du Gard (Gard)

C’est désormais l’évènement incontournable de ce début d’été. En effet, pas moins de 25.000 personnes se sont retrouvées au pied du pont du Gard pour ce Live à la programmation alléchante.

Le 11 juillet : Nous arrivons à la fin  de la prestation de 1995, et Sound Pellegrino Thermal Team (orgasmic & Tekilatex) nous offre un premier interlude de luxe. Rapidement, IAM entre en scène et tout le monde est dans l’expectative,  espérant secrètement qu’ils jouent  les morceaux qui ont fait leur succès et qui ont  accompagné toute une génération (notre jeunesse). Et le miracle se produit… Nous voilà propulsés 20 ans en arrière avec « Je danse le mia », « le mac », « Nés sous la même étoile », « L’empire du Côté Obscur », « Petit frère », et surtout le magnifique « Demain c’est loin », morceaux, qui n’ont pas pris une ride. Ils sont présents et font participer le public. Une heure et demi après, c’est fini et le public est sonné. C’était magique !  Wax taylor ensuite investit la scène, et c’est moins magique, pour le coup. Il a l’air un peu sonné lui aussi, et sa prestation lisse, passe sans nous marquer.  Azealia banks, par contre, nous offre un show qui n’a rien de lisse. Elle remplit l’espace, avec un charisme indéniable et une voix irrésistible. Elle manque, bien sûr, d’expérience mais franchement, elle a bien assuré.

Le 12 juillet : Pris dans les bouchons, nous sommes sur le site, au moment où Asaf Avidan entame son tube planétaire « One day ». Cela tombe bien car à l’écoute des quelques morceaux qu’il chantera après, nous n’avons pas raté grand-chose. Woodkid, que nous avions déjà vu, à Paloma pour Marsatac, n’est pas habillé en Mormon, cette fois ci, mais en short ,casquette et sa fameuse barbe, ce qui ne colle pas vraiment avec l’univers qu’il s’est créé (on ne lui en voudra pas trop, vu la chaleur ambiante).  Par contre, il offre du grand spectacle : cuivres, percu, chœurs d’opéra s’entremêlent avec les images de cathédrale, d’icebergs ou de sables mouvants.  Grandiose. Dans une ambiance aussi sombre mais moins grandiloquente, Gesaffelstein joue une techno lourde ,noire et cérébrale, installé dans une cabine dj en forme de tombeau ! il a joué tous ses hits pour le plus grand plaisir de ses fans. Le finish de Vitalic avec le projet VTLZR (batterie et clavier), à travers un impressionnant jeu de lumières et une structure avec écrans conçue par 1024 Architecture, s’avère  être un live abouti, idéal pour en prendre plein la vue et les oreilles !

Cette édition restera indéniablement une réussite sur tous les plans, à l’exception des bars, trop exiguës par rapport à l’affluence.