Live report : novembre 2013 à Londres
Petit français fraîchement débarqué à Londres,
je vous entraîne dans les soirées et les lives que je vais voir.
Tous les lives ne sont pas forcément commentés, ENJOY !
14 Novembre : Soirée Clark Gable? @ Nothing Hill Arts Club
Full line up : Franck Alfier / John Gomes / Strange U / DJ Nonames / Son of Kick
-> Première expérience électronique à Londres, je découvre ainsi le Nothing Hill Arts Club. Après un petit mcdo, direction Nothing Hill, notamment connu pour son Nothing Hill Carnival auquel je me rendrai au mois d’août, donc pour cette soirée mensuelle au line up séduisant pour seulement 5 livres (6 euros) !
Strange U : Un hip hop bien à l’anglaise, des beats bien lourds mais j’ai pas spécialement accroché avec les flows, qui manquaient selon moi de présence vocale et scénique. Un live correct néanmoins qui a su nous faire bouger la tête entre deux verres.
Franck Alfier : Un des gros producteurs du Worldwide Festival Sete & Leysin exilé à Londres depuis une vingtaine d’années derrière les platines, ça donne un set électronique hyper riche entre bass music, trap et nouveautés toutes fraîches. La prochaine fois que je le croise, je lui demande sa playlist !
NoNames : DJ officiel de Foreign Beggars, un set à la hauteur de sa réputation entre rap & bass music. J’ai adoré ! Mention spéciale pour ce scratcheur hors pair, en plus de ça hyper accessible en fin de set.
Son of Kick : Je l’avais déjà vu plusieurs fois en France, trouvant successivement ça génial / bof / cool. En comparaison avec d’autres lives auxquels j’avais assisté, j’ai l’impression qu’il s’est vraiment fait plaisir en expérimentant des pistes un peu plus trap, bass music que d’habitude. En fin de set, MC Marger est venu poser quelques phases en guests, cool ! Au final j’ai aimé, c’est l’essentiel !
16 novembre : Soundcrash presents Tosca / Gilles Peterson / Jazzanova @ Koko
Full line up : Anushka / Tosca / Gilles Peterson / Jazzanova
-> Le Koko, à deux pas de Camden Town, a de quoi plaire : ancien théâtre reconverti en club assez hype, un son irréprochable, des prix pas si chers que ça (20 livres pour cette soirée + des consos à prix raisonnable), et un beau line up toute l’année (passez faire un tour sur leur site http://www.koko.uk.com ). J’en reparlerai sans doute dans les prochains mois !
Tosca : Je m’y attendais pas du tout. Deux gars aux machines, Deux chanteurs et ce fut une
vraie bonne surprise. Tantôt trip-hop, downtempo, stoner rock ou même house, je suis complètement rentré dans leur trip qui paraissait pourtant assez difficile d’accès à la première écoute.
Gilles Peterson : Lui par contre, je l’attendais au tournant. Après l’avoir vu plusieurs fois sur le Worldwide Festival à Sète, j’étais curieux de savoir si ça pouvait être aussi bien qu’aux Beach Parties du WF. J’ai pas été déçu. Un set bien varié aux montées vraiment prenantes et toujours le plaisir de découvrir des collectors samba/latina/world qui sortent d’on ne sait où. Merci Monsieur Peterson !
29 novembre : Living Pheanix presents Emancipation @ Passing Clouds
Full line up : The Lab Rats / The Jfk’s / Professor Bongo / Polly Money / Moron Groover / Moonlightburns / Mano de Dios / Emancipation Latina / DJ Couscous / Ben Ben
-> Une soirée organisée par le pote d’un pote au Passing Cloud, un club assez atypique hyper cool sur deux étages différents : une scène live en bas, une scène unplugged à l’étage avec des canapés, ambiance chill garantie. Pas tant électronique que ça, pas mal de styles différents dans une ambiance vraiment sympa (club rempli au possible), mais j’ai absolument envie de parler d’un live en particulier qui m’a vraiment marqué:
Professor Bongo : Ce mec est hyper talentueux, explorant un peu les mêmes pistes sonores que Mala In Cuba, un espèce de dub groove entaché de rythmiques latines, à la seule différence qu’il fait tout tout seul, live. Un pur moment, j’espère vraiment pouvoir lui récupérer quelques sons. J’avais vraiment envie d’en parler, à défaut d’avoir grand chose à vous faire écouter pour l’instant. J’espère pouvoir vous faire écouter ça au plus vite, je suis rentré en contact avec, j’ferais tourner promis !
30 novembre : Electric Empire Escapade present Big Gigantic / Krafty Kuts / Slamboree / A Skillz @ Electric Brixton
Full line up : Big Gigantic / Krafty Kuts / A-Skillz / Slamboree / Too Many T’s / Odjbox / Dodgy Style / Madame Electrifie / Don Johnston / Wolfie Razzmatazz / Lady Swing / Suspect
-> Bienvenue à Brixton en fin de mois, l’Electric Brixton est une grosse machine de guerre musicale avec deux salles différentes, du son de très bonne qualité (mais attention les oreilles, bon son mais les basses sont vraiment très fortes!) & des jolies lumières (attention là aussi les épileptiques!) dans un joli décor façon théâtre pour cette soirée sous le signe du Breakbeat. J’attendais tellement A Skillz que je suis même pas passé en room 2 écouter le son. J’irai la prochaine fois, la soirée m’a bien plu, je compte donc y retourner dans pas longtemps pour une autre soirée (Beats Antique par exemple mi-décembre..).
Big Gigantic : Chargé du warm up, il y est pas allé de main morte le garçon. Un set un peu trop brutal pour 22h. J’aimerai bien le revoir, mais dans un autre contexte, peut être programmé à une heure plus tardive qu’en début de soirée.
A Skillz : Sans aucune hésitation, le meilleur live du mois de Novembre. Le set était tout simplement parfait, du pur breakbeat comme je l’aime, une ambiance complètement dingue. J’ai pris beaucoup de plaisir à le voir remixer un répertoire varié, y intégrer certains passages de ses classiques (dont Happiness, en feat avec Krafty Kuts). Bref, mon live du mois de Novembre.
Krafty Kuts : Je sais pas si c’est parce que A Skillz était passé et qu’entre deux je suis allé faire pipi, fumer, boire un coup, chatter avec des filles (ndlr : Nicoquin !), me perdre dans le club ou quoi, mais j’ai pas trouvé ça génial. Un set un peu plat, je m’attendais à beaucoup mieux. J’adore ce que fait Krafty Kuts, mais sur ce live là, je trouve qu’il s’est pas vraiment pris la tête, comparé à ce qu’A Skillz a balancé. Un peu déçu.