I Love Techno France – 14 Décembre 2013 – Parc des Expositions (Montpellier)

I Love Techno France – 14 Décembre 2013 – Parc des Expositions (Montpellier)


Report par Alcid, Karine, Lolita & Sabrina

Ce samedi 14 décembre 2013, la grande messe de la techno réunissait 27 000 personnes à Montpellier ! Qui aurait imaginé que cet événement prenne une aussi grande envergure en seulement quelques années ? Pour cette 3ème édition, même si le line up manquait un peu d’originalité, les poids lourds (Sven Väth et Laurent Garnier) avaient répondu présents, ceci expliquant la présence plus forte de trentenaires et de quadras, par rapport aux éditions précédentes. L’affluence record de cette année en fait désormais un événement indoor de référence en France.

BLUE ROOM

Sur la Blue room, le line up était idéal. Pour ma part, on n’a pas décollé de cette salle même si le son n’était pas parfait (dû aux vibrations de la structure) : Le mystérieux ƱZ, que l’on avait déjà vu à Kolorz Festival cet été, a complètement renouvelé son set, pour du Trap beaucoup plus dancefloor, avec un gros passage Twerk ! « move your ass » était la consigne de ce floor et ƱZ a parfaitement répondu aux critères.

Netsky, ensuite, a pris les platines, pour un dj set plus orienté drum‘n’bass. On aura le droit à tous ses tubes, mais aussi quelques classiques du son Hospital rec avec sa « liquid drum ».

Pendulum en DJ set représenté par El Hornet aux platines accompagné de Mc Verse a ravagé le dancefloor avec son set puissant et sombre, à l’image de leurs productions.

Les Dirtyphonics ont ravi le public avec leur live rodé et ultra efficace. Ils manient les platines avec une dextérité à faire pâlir et un style impeccable mais surtout ils partagent leur énergie avec le public et c’est une réelle communion qui s’opère : Du haut niveau ! Les Frenchies ont d’ailleurs été sélectionnés, dernièrement,  pour les Grammy Awards 2014.

Niveau Zero, quant à lui, a eu le privilège de clôturer cette édition par un live set strickly dubstep,  de très bonne facture, histoire de partir écouter le finish de Monsieur Garnier Laurent, rassasiés de bass.

 

GREEN ROOM

Arrivée pour voir Daniel Avery, révélation 2013 avec son album Drone Logic, il nous délivre un set tout en douceur brute et dark. Fidèle à son album et à ce son anglais, en digne héritier de Weatherall, James Holden et Four Tet. Suite à cette mise en jambe parfaite, c’est au tour de celui qui a révélé Avery de prendre les platines : Erol Alkan (le chouchou de certaines). C’est dément ! On l’a vu jouer une paire de fois, en festival, en club, devant 200 ou 20000 personnes, le londonien a le don de rendre ses djs sets orgasmiques, et terriblement Acid sur la fin. C’était excellent !

Vient le tour tant attendu de la triplette Brodinski / Gesaffelstein / The Hacker, les 3 compères prennent les platines, pour un ping-pong à 6 mains, fait d’aces, de revers et de coup-droits sans vergogne. Tour à tour intransigeant, chacun insufflant son style, le côté plus hip-hop groovy pour Brodinski, et Hacker et Gesaffelstein se tirant la bourre sur de la techno percutante et mentale sans perdre une once de groove insufflé par le premier. Rien à redire, les guibolles ont sautillé !

 

RED ROOM

On retiendra surtout les sets des légendaires Sven Väth et Laurent Garnier.

Joris Delacroix a, parait-il, (de source sûre) fait un bon live présenté dans un show visuel du meilleur goût. Mais on ne peut pas tout voir…

Il est 22h30, la salle est comble, et le majestueux Sven Väth entre en scène. C’est parti pour plus de 2h de set de pure Techno. On a eu droit à du « grand Sven Väth » ! Un mix sans faille tant techniquement que musicalement, une complicité avec le public qui en redemande à chaque mesure, et son sourire… à tomber ! Décidément, on n’est jamais déçu par le boss Cocoon.

Enfin, quoi de mieux qu’un set de notre daddy dj en guise de conclusion. C’est toujours un régal de finir la nuit sur un set de Garnier. Les Masters nous ont donné une belle leçon.

Garnier, à son habitude, a su être généreux. Il se régale, donne, ça se voit et ça s’entend.  Encore une leçon du maître, en totale maîtrise et sans concession. Tandis que le public foule le floor, la team d’ILT finit sur la scène, et tout ce petit monde entre en communion, another day in paradise…

 

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