Dirtyphonics (Dim Mak – FR)

Dirtyphonics (Dim Mak – FR)
Phénomène mondial, Dirtyphonics fusionne basses percutantes, drum’n bass et dubstep. Tirant leur énergie aussi bien de la scène metal que de l’électro, les français ont la réputation de renverser le public avec des mixes à couper le souffle.  Ils seront présents au Festival Electrobotik Invasion le 12 Juillet.  

1°) Vous avez parcouru un sacré chemin depuis la création de Dirtyphonics ! Comment expliquez vous cette fulgurante ascension ?

On a fait ce qu’il nous plait depuis le début, sans concession. On est arrivé avec une vision différente de la musique et une envie de changer les choses. C’est ce qu’on a fait, avec énormément de travail évidemment. Beaucoup de gens pensent que c’est facile d’être musicien et que c’est les vacances en permanence mais la réalité est que nous ne connaissons pas grand monde qui travaille autant que nous. En restant fidèles à nos envies et en s’amusant dans ce qu’on fait, on partage notre musique avec nos fans, et ils sont de plus en plus nombreux!

2°) Vous arrivez à garder la tête froide ?

Evidemment. On fait de la musique par passion. Rien n’a changé à part la taille du projet, mais l’envie, la curiosité et le plaisir sont restés les mêmes qu’à nos debuts. Ceux qui ne gardent pas la tête froide sont ceux qui ne savent pas bien pourquoi ils sont là et souvent ils ne restent pas longtemps dans la scène.

3°) Le groupe a évolué depuis sa création, avec le départ de Youthstar puis de Thomas, dernièrement. Quel rôle a chacun de vous dans le groupe ? Existe t’il un chef ou chacun a t’il son mot à dire ?

Nous avons chacun nos particularités et domaines d’expertise. Bien sûr, nous prenons tous part à chaque étape de la création et de notre carrière, nous nous écoutons et nous faisons confiance quand l’un d’entre nous est meilleur sur un domaine particulier. Faire partie d’un groupe repose d’abord sur l’écoute et la confiance.

4°) Vous remplissez les salles aux USA et vous êtes présents dans les plus gros festivals là bas (dernièrement au Miami winter music conférence). Pensez vous que les américains sont ils plus sensibles à votre son, que les européens ?

La question ne se pose pas au niveau de notre public mais au niveau des professionnels de la musique en France. A nos débuts, nous avons essayé de trouver des partenaires pour monter une tournée en France et démarrer notre projet. Tout le monde nous a ri au nez en nous disant que “ça ne marcherai jamais”. Naturellement, les étrangers étaient eux très curieux de découvrir ce qu’on faisait. Alors on a beaucoup tourné à l’étranger avant de revenir en France pour notre tournée que nous avons montée nous même en partenariat avec Chwet. Sur 11 dates, on en a fait 10 à guichet fermé – une vraie réussite et un grand plaisir de pouvoir jouer pour nos compatriotes! Evidemment, l’année d’après, les mêmes qui ne croyaient pas en nous ont frappé à la porte pour faire partie de la deuxième tournée. A ce moment là, nous n’avions plus besoin d’eux.

C’est un vrai problème qu’on a en France. Les gens sont frileux et cloisonnés sur leur petit monde, c’est dommage. La presse est un bon exemple de ça aussi. Tout le monde (sans les citer) se masturbe encore sur des A.Souchon et A.Bent (contre qui nous n’avons rien) et leurs plumes sont en ébullition quand l’un de ces français joue à l’étranger. Nous faisons 200 concerts par an, partout dans le monde, contribuons au rayonnement de la France et de sa culture, mais personne n’en parle.

Nous n’avons pas besoin d’eux pour continuer à évoluer, mais c’est triste de voir qu’à une époque où on se demande en France pourquoi tous ceux qui ont du succès partent à l’étranger, la presse et certains orgas font mal leur travail. Du coup, c’est toujours un peu délicat de répondre aux étrangers quand ils nous demandent de parler de la scène française.

La DIRTYarmy française (notre fan base) est excellente, une des plus actives et nous « kiffons » jouer pour eux. Ceci étant dit, bravo à vous d’avoir une ouverture d’esprit digne de ce nom!

5°) Vous serez présents au Festival Electrobotik invasion, le 12 Juillet. Vous serez tous les 3 présents sur scène en live (vous n’étiez que 2 pour la dernière tournée américaine, en dj set) ? Comment préparez vous vos sets ? au feeling ou set millimétré ?

Depuis le départ de Thomas, nous ne faisons plus de Live. Nous basons nos show sur un DJset à 4 platines ultra énergétiques et fun et les fans ont bien suivi la transition. Le show évolue et c’est quelque chose de positif. Ce nouveau format nous permet plus de liberté sur ce qu’on joue et comment on le joue. Bien sûr, on prépare ce qu’on veut jouer mais dans l’adrenaline du moment on se surprend nous même, on change des choses en fonction aussi de comment le public réagit. Certains soirs, ils sont plus réactifs à l’électro, d’autre à la DnB. Ça garde chaque performance unique pour nous, et nos fans.

6°) Vous avez encore le temps pour produire ? un album après « Irreverence » ?

Oui, bien sûr qu’on se donne encore le temps de produire, c’est le cœur de notre passion. Après “IRREVERENCE” on est parti en tournée aux USA/Canada pour faire vivre l’album sur la route et après ça, on a fait pas mal de remixes. Cela nous a permis de prendre un peu de recul et de repartir de plus belle dans l’écriture de l’après “IRREVERENCE”. Depuis le début de l’année on a beaucoup posé d’idées, certaines plus abouties que d’autres et nous sortons notre nouvel EP en automne, chez Dim Mak. On est super excités à l’idée de jouer nos nouveaux morceaux et de partager ça avec tout le monde!!

La saison des festivals commence, nous serons aux US en juin (EDC Vegas, Paradiso, Electric Forest, Digital Dreams…) et en Europe en Juillet et Août (Tomorroworld, Urban Art Forms, Pukkelpop, Elektrobotik…).

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