Strictly Guestlist – Volks (Brighton) – 1er Mars
Un petit weekend à Brighton gratuit. Plages Anglaises et Drum & Bass inside.
De passage à Brighton le temps d’un weekend, je me suis rendu sur la route de la plage, proche du Concorde 2 où j’ai eu l’occasion d’aller en Novembre dernier à une soirée Hospital Records, au Folks pour une soirée organisée par Strictly Guestlist. Une room majoritairement Drum and Bass, une autre entre Techno et Trance. Une soirée très sympa, avec l’ensemble des photos à voir directement sur le facebook du photographe de la soirée Leigh Woodruffe, qui m’a gentillement envoyé les photos histoire de mettre des images (enfin) sur mes soirées en UK !
Une magnifique soirée bien complète, avec beaucoup de monde dans le club, où les sets se sont bien enchaînés. Je suis principalement resté à la room 1, ayant une préférence pour la Drum & Bass, alors que la Trance de la room 2 je dois avouer ne m’emballait que moyen. Mais l’important, c’est qu’en sortant de cette soirée, tout le monde en avait eu pour son compte.
PYRAMID : J’arrive à donc au Volks pile à temps pour le début de Pyramid. Une drum and bass qui respire les influences du breakbeat à l’anglaise. Dès l’intro, on découvre un set très bien ficelé, avec une construction et une progression hyper cohérente pour finir encore plus fort que ce qu’il a commencé. J’ai trouvé qu’ils ont programmé son set à peine trop tôt (2h-3h) pour ce que son set proposait. Grosse performance.
James D’ley | History of Bass Tour : Venu présenter le James D’ley History Of Bass dans sa ville natale, il avait gros à jouer ce soir. Devant son public, il a proposé un set d’une grosse heure retraçant le parcours de la Bass Music depuis le début de ce mouvement à aujourd’hui. Le plus frappant, c’est peut être la manière d’utiliser des classiques de la Bass Music, retravaillés, et confrontés à travers des époques complètement différentes. Un résultat surprenant, mais qui déchire, on termine avec le sourire. A la suite de son set, James m’a accordé à quelques minutes pour une petite interview improvisée en sortie de set.
Alors James, content de jouer chez toi?
Hyper content ! J’ai pas souvent l’occasion de jouer chez moi au final, c’est toujours un instant particulier où tu sais que les gens vont être à 200%, je voulais vraiment donner le meilleur de moi même.
Super ! Tu peux m’expliquer rapidement l’histoire de ce set History of Bass?
Je me suis décidé à monter ce projet quand j’ai commencé à me questionner sur ce qu’étaient vraiment les influences de la Bass Music, et qu’étaient les références. J’avais envie de voir des productions des années 90 venir se confronter aux productions actuelles, voir comment l’ensemble cohabitait dans un mix que je ne voulais pas chronologique. L’idée était vraiment de faire se rencontrer les époques.
Comment tu t’y es pris pour faire ta sélection? T’as l’impression que c’est TON History of Bass ou dresser un tableau où tout le monde se reconnaissait?
J’ai tout simplement demandé à mes proches, auxpotes DJs, aux fans qu’est ce qui représentait le mieux la Bass Music entre 89 et aujourd’hui selon eux. Ensuite j’ai fais le tri. Je voulais m’y retrouver de manière personnelle, les faire se mélanger, mais également rendre ce sentiment aux gens. Tu connaîtras pas toutes les tracks que j’utilise sur ce live, c’est sûr, mais j’espère provoquer dans le public des rappels d’époques qui ont pu les marquer.
Justement, parlons en, c’est quoi pour toi ta période préférée?
Hum, je pense que c’est entre 2001 et 2007. Toute l’époque où j’ai découvert la Bass Music, la rave.. Avec des trucs comme Basement Jaxx, Pendulum, mais aussi DJ Medhi, l’époque où je découvrais ça en live en fait !
Merci pour la mini-interview James ! Bon courage pour la suite de la tournée, tu passes par la France?
Pour l’instant la tournée ne se fait qu’en UK, tout se passe à merveille, donc pourquoi ne pas venir la jouer en France? Ça serait un plaisir ! Bigup à Teckyo 😉
Pour vous faire une idée de son set, son History of Bass vol 1 est dispo en téléchargement gratuit, faites vous plaisir :
Flx:Mode : On me murmure dans l’oreillette que lui aussi est de Brighton. Il se passe quelque chose dans cette ville ! Je ne connaissais pas du tout, mais un set rentre dedans que tout le monde a apprécié, avec beaucoup beaucoup de wooble, mais plaisant.
Allez, encore quelques photos, pour l’ambiance :
