The Geek x Vrv (Embrace rec, All Good rec – FR)

Mercredi 24 Août 2016 - 10:29

Auteur : Lolita

Révélé en 2013, affilié à la team Embrace & All Good, le duo français –hyper productif- enchaîne les sessions studio, les festivals, et sort le 1^er EP « Origami » chez Embrace records.

Actuellement en tournée, ils sont passés par le Positiv Festival (Marseille).

L’aventure « The Geek X VRV » débute en 2013. Comment s’est faite la jonction entre « The Geek » DJ à la base et « VRV » un petit rat de studio ?

On s’est rencontrés grâce à un pote qu’on a en commun. Vincent venait dans les soirées où Axel mixait sur Paris. Puis de là, s’est fait la rencontre. On a commencé à faire du son ensemble et on a jamais arrêté depuis.

Une émergence grâce à Internet ! Hyper productifs, vous partagez pas mal de tracks. La chaîne youtube « TheSoundYouNeed » y est pour beaucoup aussi, faut l’avouer. Vous avez un buzz énorme : la mise en ligne de « It’s Because » avec un nombre de vue -limite- indécent (5 066 859 vues à ce jour).

C’est sûr que c’était un gros coup de pouce. On est surtout très contents que nos tracks plaisent à autant de monde. On aurait jamais pensé toucher autant de personnes avec notre musique…

Depuis début 2015, il y a un troisième homme. Un musicien au sax et aux claviers ?

« Basile » le multi-instrumentiste, il habite pas loin de chez nous. C’est un des meilleurs potes d’Axel qui nous l’a présenté puis on s’est très bien entendu. Du coup on a décidé de l’intégrer dans le live show pour rendre celui-ci beaucoup plus vivant par des vrais instruments et pas uniquement des machines électroniques.

Votre Live prend alors une toute nouvelle dimension ? Le Show est différent, davantage abouti…

Oui, on a plus d’expérience vu qu’on fait de la scène maintenant et des gros shows (le Zénith, l’Olympia…). Ça nous amène beaucoup de confiance sur scène. On est parti en résidence en novembre pour bosser le show pour qu’il soit plus carré et abouti. On va y retourner bientôt pour bosser le prochain 🙂

Affiliés à la Team Embrace (Europe) et All Goods (USA), vous avez l’honneur de sortir le 1^er EP « Origami » sur le label « Embrace » fraîchement monté. Avec une nouvelle façon de composer… (sans samples). Des belles collaborations aussi ? Vous vous essayez à différents styles ? Avec « Origami », vous voguez toujours dans cet univers electro hip-hop, soul. Mais pas que… Est-ce qu’on peut parler de couleurs « Pop » sur cet EP ?

L’EP est garanti sans samples ! C’est pour ça qu’on a mis du temps à le sortir, on a mis plein de tracks dans le dossier « brouillon ». Il doit y avoir une cinquantaine de démo pour seulement 5 titres sur l’EP. On voulait vraiment faire un EP avec de belles couleurs avec nos propres influences (notre propre style entre hip-hop et electro soul). On a eu la chance de travailler avec Kellylee Evans et Atom de C2C sur le morceau Coming Up’ qui est un morceau beaucoup plus soul et pop. On a aussi collaboré avec Mirror Signal sur I don’t Wanna Know, un autre titre de l’EP qui lui est beaucoup plus « détente ».

Vous êtes en plein « Origami tour » ! Vous avez posé vos machines en Chine, en Italie, au Portugal, dans l’hexagone… Et les États-Unis en juin. Avez-vous des anecdotes loufoques, inattendues à nous raconter ?

En Chine, on est allé dans un Karaoké et c’est vraiment comme dans les films ! (rires) Les mecs tous bourrés qui marmonnent, c’était très drôle à voir.

Au Portugal, le plus dingue c’était la vue ! Tu joues sur la plage, face à toi le public et sur ta gauche l’eau, les vagues… Que de la good vibes c’était excellent.

Vous avez partagé la scène avec la légende Pete Rock, dernièrement aux Plages électroniques à Lisbonne… ?

Truc de fou ! Il était un peu en retard pour jouer du coup on prend les platines avec Crayon (Roche Musique) pour un B2B improvisé et 20 min plus tard il arrive, s’installe. On joue un remix de Jamie XX et là, Pete Rock cale le sample d’origine du track qu’on est en train de jouer. Scratch dessus et ça se transforme en « DAMN est ce que c’est la vrai vie on joue avec Pete Rock là ?! ». Du coup jusqu’à la fin du morceau on attend, on se demande si c’est réel ce qu’il se passe à ce moment précis. La fin du morceau arrive Pete Rock nous check par deux fois puis c’est à son tour de prendre les platines. On n’en revient toujours pas de ce qui s’est passé ce jour-là.

Vous séduisez aussi la TV ? On retrouve vos morceaux illustrant des reportages sur des chaines bien connues…

Etant fan de foot, on regarde souvent beIN Sports. Et entendre nos tracks pendant les reportages ça fait bizarre au début. Tu te dis « damnnnn c’est mon son là avec Griezmann et Zizou » c’est énorme ! Le gars chargé de trouver les sons pour les reportages à de supers gouts musicaux. Il met du Gramatik, Flume, Jamie XX, Bonobo et tout… d’ailleurs si tu passes par ici -jeune furieux de bonne musique- on t’invite à notre prochain concert !

Aimeriez-vous aller plus loin avec le petit écran ? Vous seriez tentés par composer une BO pour une série, un court-métrage, un film ? Vous avez déjà eu des touches peut-être ?

Ce serait énorme de composer du son pour l’image. C’est ce que fait Vincent dans ses études d’ailleurs. On a déjà eu des touches pour composer le nouveau spectacle de Romeo et Juliette aux États-Unis. Mais au final ça ne s’est pas fait par souci de calendrier.

On adore le clip super coloré et original d’Origami par KILLDEATH (http://www.killdeath.tv). C’est la 2^ème fois que vous collaborez ? Également aux commandes de « The Waves » en 2015. Comment s’est faite la connexion ? C’est un travail d’équipe, ou avez-vous laissé à Killdeath l’entière inspiration ?

Exact, c’est la deuxième fois qu’on travaille avec eux. On avait tellement kiffé ce qu’ils avaient fait pour Waves qu’on a dit GO. C’est grâce à Universal, Killdeath cherchait un son pour un de leur projet et on leur avait présenté notre titre Waves. Ils ont kiffé, puis nous ont montré le storyboard et voilà, le clip Waves et né. Pour Origami, on leur a filé le morceau et on leur a demandé un clip très coloré, assez pop au final. Puis ils ont eu l‘idée d’assembler plein de scènes, déstructurer, monter, remonter pour faire penser à un Origami au final.