CNCRD (FR)

Duo made in Montpellier, DuraB et Bennbob sont des amis d’enfance qui ont eu envie de se lancer  dans la composition et le live. Entre rock, électro et lofi influencé par Chemical Brothers, Mogwai, Mr Oizo, Archive, LCD Soundsystem, ils se font remarquer avec leur premier EP « concorde » … Ils présenteront, samedi à l’antirouille, leur live  batterie/machine !

– Qu’est-ce-qui vous a donné envie de monter ce groupe ? 

• dURAb : En fait on a découvert les joies de la scène ensemble dans un groupe de potes quand on était ados. On est toujours restés assez proches mais on s’est retrouvés à habiter tous les deux à Montpellier y’a un peu plus de deux ans et on a tout de suite eu envie de refaire de la musique ensemble. On a toujours été assez différents, niveau culture musicale mais on s’apporte beaucoup mutuellement. Et heureusement, on a pas mal de points communs aussi !

– Vous avez les mêmes influences ? Comment composez-vous ?

• dURAb : Non, on a pas tout à fait les mêmes influences, Benn est un fan de la première heure de musiques électroniques d’ici et d’ailleurs, alors que je suis plus issu de mélanges de musiques acoustiques et électriques. Nos influences sont donc assez variées. Cela dit il y a énormément d’artistes électro qui me bluffent et pareil pour Benn avec le rock alternatif entre autres.  Pour ce qui est de la compo, chaque morceau a son propre processus donc on a vraiment pas de recette établie. Souvent, on part d’un leitmotiv et on développe autour de ça, il arrive même parfois que ce leitmotiv passe complètement au second plan dans la version finale du morceau ! On a produit certaines tracks très rapidement, comme « Concorde » sur notre EP, d’autres ont nécessité plus de 6 mois, comme « L’oiseau rare », qu’on vient tout juste de sortir.Voici le lien de leur nouveau morceau : https://soundcloud.com/cncrdfr/loiseau-rare

• Bennbob : Il arrive même que des fois on parte sur des boucles enregistrées dans son coin par Mathias ou moi. On se fait écouter un peu les quelques boucles, riffs, idées qu’on a enregistrés puis si ça parle aux deux, on garde. C’est ça qui est pas mal en fait c’est de réussir à vouloir faire un compromis un peu parfait, si vraiment ça ne plait pas à l’un des deux, généralement on ne garde pas. Pour nos influences, c’est presque l’inverse, à chaque fois qu’on répète ou qu’on se voit, on se fait écouter tout plein de trucs, surtout si à priori l’autre ne connaît pas, c’est ce qui nourrit un peu le duo au final.

– Vous jouez le samedi 03 décembre à l’antirouille. Quelle configuration allez vous mettre en place ?

• dURAb : Notre formule live est assez simple du point de vue configuration, Benn est aux machines et moi à la batterie. Ça nous a demandé beaucoup de travail de préparation pour élaborer notre set live. Il a fallu reprendre toutes les parties de nos morceaux, les adapter à une optique de concert, on a beaucoup ré-arrangé pour avoir un rendu plus électronique et dynamique (même si on a quand même quelques moments bien planants dans le set). On va aussi présenter un ou deux nouveaux morceaux inédits.
•  Bennbob : Le côté batterie/machine peut être super intéressant. Mêler notre côté électro via les machines avec le côté acoustique avec la batterie. Visuellement et au niveau de la dynamique générale c’est un truc qu’on veut explorer ! Ça été un long travail c’est clair, surtout pour moi, mais on est plutôt contents du résultat à priori. Reste à voir ce que les gens en diront.