Claude VonStroke
DJ et producteur originaire de San Francisco, Claude VonStroke de son vrai nom Barclay Crenshaw est le patron du label électro funk «DirtyBirdRecords». Il nous présente son mix du Fabric46 dans une ambiance très funky, house qui prend tout son sens sur le dancefloor.
Vous êtes un passionné de cinéma et musique électronique ? Qu’est-ce qui vous a orienté vers la musique électronique ?
Ce sont les beats hip-hop bien sûr. Quand je me suis rendu compte que ces rythmes étaient programmés, j’ai été fasciné par l’ensemble des samplers et des séquenceurs.
Les premiers producteurs comme Marly Marl King et 45 ont été ma première influence la musique électronique.
Quelles sont vos influences musicales ?
Je joue du violoncelle depuis 14 ans et environ 9 pour le piano et je suis de formation classique. Mais la vérité est que je m’intéresse à tous les instruments. J’ai toujours beaucoup écouté la radio et essayé de trouver le prochain grand morceau de hip-hop de New York.
Finalement, au fil des ans je me suis trouvé à écouter de la drum’n’bass et puis après, de la house musique.
Vous avez été sélectionné pour présenter votre sélection musicale dans le Fabric 46. Comment s’est déroulée cette aventure ? Et comment avez-vous choisi les morceaux ?
Ca s’est très bien passé et j’ai beaucoup travaillé pour représenter «mon son» sur la compilation. J’ai sélectionné les 22 morceaux à partir de milliers de morceaux, quelques classiques (ou au moins des classiques pour moi), de nouveaux matériels, quelques morceaux de moi, certains morceaux de mes labels, tout ce qui a fait au final une belle combinaison.
Vous avez un projet d’album pour cette année ?
Oui, Il sortira en Octobre. Les 2/3 sont finis maintenant, mais j’ai quelques idées encore un peu floues à finir !
Vous avez joué l’année dernière pour la première fois dans le Sud de la France au festival Tohu Bohu à Montpellier. Pourquoi vous vous faites si rare en France ?
Eh bien je viens de jouer deux fois à Paris dans les 6 derniers mois, ce n’est pas tellement vrai. J’ai vrai- ment aimé le festival Tohu Bohu. C’était fantastique. J’ai toujours pensé que, peut-être la France ne serait pas le meilleur endroit pour moi, en tant qu’Américain, mais j’ai toujours autant de plaisir et d’amour pour les français. La France est devenue un de mes lieux de prédilection pour jouer maintenant.
Surtout les gens de Paris sont tellement fous et amusants pour sortir faire la fête. J’aime vraiment ça.
Mais la principale raison pour laquelle je ne peux pas venir tout le temps parce que j’ai deux petits enfants et un calendrier de production très occupé.
En tant que producteur du label Dirtybirdrecords et DJ, quelle est votre position par rapport au téléchargement de musique sur internet ?
Je voudrais vraiment que les gens paient pour cela. Ils ne savent pas que certains de ces artistes qui font de la musique pour eux sont pauvres. Mais en même temps, avant que je gère un label, je téléchargeais illégalement des morceaux et des logiciels tout le temps donc je comprends pourquoi les gens le font. Tout le monde cherche à économiser de l’argent mais je dirais que si vous avez vraiment quelque chose, essayer de donner un peu aux artistes, même si cela signifie simplement de payer pour aller voir les DJ.