Teuf : laissez-nous notre liberté !

Teuf : laissez-nous notre liberté !

Dans une cinquantaine de villes en France, près de 10 000 personnes ont réclamé le respect de leurs droits déjà actés et une amplification de ces droits à faire la fête (teuf) librement, dans le respect de l’environnement, de l’hygiène et surtout de la sécurité.

Une centaine de médias, essentiellement locaux, ont relayé ce formidable mouvement pour la teuf, qui a même surpris les Alerteurs et Négociateurs habituels.

Comme l’exprime si bien ces sympathiques teufeuses, pouvoir déguster la musique, l’ambiance, la convialité improvisées par moins de 500 personnes, dans un lieu autorisé (une teuf) et en toute sécurité doit être possible dans notre beau pays !

De l’île de la Réunion

A Annecy :

Annecy en mode teuf

.
Cela dépasse l’entendement de nos politiques,
qui sont déjà largement dépassés par des sujets plus mondiaux et plus cruxiaux, certes.

Parfois, et de plus en plus souvent, cela s’arrange sur le terrain, avec des Forces de l’Ordre ou avec des Maires « éclairés », parfois NON.

Les organisateurs quant à eux, même encadrés par les quadra et quinqua du début (RESPECT !), doivent aussi renforcer H.S.E. et Q. :
Hygyène, Sécurité, Environnement et Qualité (du line-up et du concept : déco, animations, ateliers, stands et accueil)…


 


Dans 37 des 45 des premières villes participantes pour les teufs libres :

N’oublions pas qu’une grande partie des techniciens,

bénévoles, médias, organisateurs et DJs

sont issus de ce mouvement, la teuf libre…

Photos dans les 37 villes
Et une partie de la Teckyo Team, créateur du fanzine Teck’Yo, qui a été, dès fin 1999,
le premier agenda imprimé des frees dans la moitié sud de la France…


La lettre d’encouragement du Conseiller Régional, Monsieur Sylvain De Smet (IDF – Val d’Oise)
Bravo et Merci !
 
C’est exemplaire d’organiser conjointement des rassemblements dans 44 communes ! Peu d’organisations y arrivent, et quand on sait que ceux et celles qui organisent des Free Party ne sont pas attachés à une fédération, avec une logistique commune, même si certains se connaissent avec le temps, bravo !
Merci aussi aux structures associatives de la Culture Techno existantes qui ont aidées.
 
Bravo, et Merci !
Cette coopération, cette habitude naturelle de faire confiance aux autres a permis d’avoir des rassemblements de qualité ! Une vraie cogestion : s’occuper pour certain de la paperasse et des rendez-vous pour obtenir les autorisations, d’autres d’amener du Son, de quoi boire chaud et grignoter, d’y mettre de la couleur avec des banderoles, des expo photos, des graffeurs… Je l’ai vu à Paris, mais en regardant les post des uns et des autres sur les réseaux sociaux, j’imagine que c’est le cas aussi dans les autres villes.
 
Bravo et Merci !
Car vous êtes, nous sommes, attendus au tournant par les services de l’état. Et c’est un plus quand on prouve, comme cela a été fait le 31 janvier 2015 que l’on assure sur l’organisation, que l’on respecte nos engagements (sur les horaires de fin de manif par exemple) et que l’on rend, comme souvent, le lieu utilisé plus propre qu’en arrivant.
Et maintenant ?
Je n’imaginais pas, que 27 ans après avoir co-organisé ma première party Techno, nous soyons obligé de défendre nos droits les plus élémentaires.
Désormais, c’est plutôt comme consommateur, plutôt qu’organisateur que je vais danser, mais une chose est sure, vous pouvez compter sur moi.
 
Sylvain De Smet, conseiller régional IDF


Vive la teuf libre !