Oniris (Bedrock / Astropolis Rec)

Oniris (Bedrock / Astropolis Rec)

Nous profitons de sa présence à Astropolis pour vous présenter Oniris : Jusqu’à maintenant, ce mystérieux mais non moins exceptionnel jeune producteur, est considéré comme le créateur d’une techno mélodique des plus sublimes. Bien au-delà de tout ce que vous avez pu entendre cette année, ONIRIS a été choisi, acclamé et encouragé par les plus grands artistes à la pointe de l’avant-gardisme sur la scène électronique.

Lorsque Laurent Garnier s’emporte à parler de votre talent sur son émission de radio, et que vos morceaux sont mis en avant dans les sets d’illustres personnes comme Digweed, Agoria, Psychatron, Marc Romboy et Ian O’Donovan, c’est qu’il se passe quelque chose de vraiment spécial.

Laurent garnier est pour beaucoup dans ton ascension, étant le premier à parler de tes morceaux sur l’émission « it is what it is ». Comment cela s’est passé ?

Je lui ai envoyé le morceau « The Rebirth » par soundcloud en me disant, ça vaut toujours le coup d’essayer et à ma grande surprise, je recevais un mail de sa part, deux jours plus tard m’expliquant qu’il adorait le morceau et qu’il voulait le jouer à Timewarp, le week-end suivant. Après ça, il n’a pas arrêté de jouer le morceau dans ses sets et puis il a parlé de ma musique dans son émission de radio. Il a vraiment été d’une grande générosité avec moi et c’est quelque chose que je ne suis pas prêt d’oublier.

Nous te connaissions fan de drum’n’bass. Qu’est ce que tu écoutes comme son ? Penses-tu produire dans d’autres styles que le son de Détroit ?

La Drum’n Bass j’en écoute toujours autant, je suis fan de producteurs comme Calibre, Marcus Intalex, Marky… mais j’écoute vraiment tout style de musique tant que ça reste de la musique de qualité. En ce moment, par exemple, j’écoute le dernier Boards of Canada, le dernier Bonobo, le dernier Tricky, le dernier James Blake que j’adore… Le problème, c’est qu’il sort tellement de bonne choses que j’ai toujours l’impression de rater beaucoup de sorties et c’est très frustrant pour moi. Côté production, pour le moment, je me focalise sur des tracks dance-floor inspirés de la musique de Detroit car c’est ce que j’aime avant tout mais quand j’aborde un nouveau morceau, je n’ai pas vraiment de plan bien établi. Il est donc possible que, dans mes prochaines sorties, je propose d’autres styles de musique.

Il s’est passé beaucoup de temps entre le moment où tu as fait « rebirth » et le moment où il est sorti sur bedrock record, pourquoi ?

Quand Laurent Garnier m’a contacté pour « The Rebirth », il avait pour projet de monter un nouveau label et ce morceau devait en être la première sortie. Malheureusement, après plusieurs mois de discussion, ce projet a finalement dû être annulé et j’ai dû me trouver un autre label.C’est pourquoi le disque est sorti quasiment un an après sa première diffusion dans « It Is What It Is ».

Tu vis à Nouméa, n’est-ce pas compliqué pour tourner ? Existe-t-il une scène de musique électronique là bas ?

A Nouméa, il existe plusieurs Crews qui organisent des soirées électro. La musique peut varier de la Deep House au Hardcore selon les soirées et l’on peut de temps en temps y entendre des Djs internationaux comme récemment Marc Poppcke, Sébastien Léger, BassCave ou encore DK. Après, c’est certain que ça reste assez limité pour pouvoir tourner car il y a peu d’établissements où l’on peut jouer cette musique, sans parler des bookings en Europe, où là ça devient carrément compliqué.

Tu seras à Astropolis, tu vas faire un live ou tu mixes ?

A Astro ce sera du mix, le live est encore en cours d’élaboration même si ma première date en Calédonie s’est plutôt bien passée.

Quels sont tes projets ? Est ce qu’on va pouvoir te voir bientôt dans le Sud ?

Mon plus gros dossier, en ce moment, c’est de gérer mon retour en métropole début juillet. La distance commence à me poser problème surtout pour mes bookings. J’ai des projets à venir dans le sud mais il est encore un peu tôt pour en parler. Sinon, je continue à bosser sur de nouveaux morceaux et ça ce n’est pas prêt de s’arrêter !

The rebirth en écoute ci-dessous :

 

La preview du prochain EP sur Astropolis records ici : http://bit.ly/preview-let-us-fight