Citizen Kain (Neverending – FR)

Citizen Kain (Neverending – FR)

Le montpelliérain Citizen Kain fait partie des noms qui comptent dans le paysage de la scène techno française. Citizen Kain a créé son propre label, Neverending, en Mai 2009. Aujourd’hui il revient sur le devant de la scène avec un « live drum » qu’il espère bien tester cet été.

Peux tu nous parler de ton projet live ; tu le jouera aux Déferlantes, cet été ?

Oui c’est ça, et aux plages électroniques à Cannes le 12 Août. Ça faisait un petit moment que je cogitais à faire un live ; j’en avais déjà fait dans le passé quand on était 3 dans Citizen Kain mais depuis que je suis seul, je n’avais pas vraiment envie de faire un live machine tout seul. Puis, c’est en discutant avec mon coiffeur qui est aussi batteur, Anthony, que nous avons envisagé l’éventualité de travailler ensemble. Nous avons fait des essais ; au début on tâtonnait car il vient du Rock donc c’était un peu difficile d’appréhender ma musique. Je voulais quelque chose de très hypnotique, un peu « chamanesque ». Ca a pris 4 / 5 répets pour trouver nos marques. Mais maintenant, je suis plus que motivé car ça se passe très bien. Nous avons fait, pour la première, le festival Panomara à Morlaix. Ça a été la folie. Je ne m’y attendais pas du tout, beaucoup plus puissant qu’un dj set.

Donc, tu préfères jouer en live qu’en dj set ?

J’adore les dj sets mais là, je me suis redécouvert une nouvelle passion. Je ne voulais pas faire un live bidon et le résultat m’a impressionné. On va voir si cela se passe aussi bien sur les autres dates.

Quand on pourra voir ce live sur Montpellier ?

En live drum, il y aura bientôt une date sur Montpellier mais je ne peux rien dire pour l’instant.

Quel est le festival que tu recommanderai ?

Il existe un Festival juste énorme, c’est le Sea You festival, le 15 juillet, à Freiburg en Allemagne. Le plateau est hallucinant, il y a à peu prés tout le monde. J’y ai déjà joué. Il se tient au bord d’un lac, avec plusieurs scènes ; l’endroit est magique ainsi que la programmation. Je conseille aussi l’Icarus festival en Allemagne, en juin de chaque année.

Enfin, il faut faire absolument le BPM Festival qui a lieu au Portugal en septembre. D’ailleurs, je pense y aller en tant que spectateur cette année. Le lieu a l’air magique et le line up est pas mal aussi. J’allais oublier : Garorock aussi est un super festival, à faire absolument.

Qu’est ce qui t’a donné envie de faire de la musique ?

j’ai toujours fait de la musique. Mes parents m’ont offert une guitare à 10 ans. Ado, j’ai créé avec des amis mes premiers groupes, orientés métal hardcore jusqu’à l’âge de 22 ans, où j’ai découvert la House, la Techno et le deejaying. J’ai finalement échangé mes guitares contre platines vinyles et table de mixage. Plus tard, j’ai investi dans des synthés, boites à rythmes et séquenceurs pour ensuite me lancer dans la production en 2005.

Quel est le producteur que tu préfères en ce moment ?

Sans hésiter : Solomun. Mais il a aussi Kiko et Olivier Giacomotto, qui sont de grands amis et avec qui j’adore travailler.

Quel est le titre d’after que tu préfères, le morceau idéal pour finir une soirée ? Le titre incontournable ?

Noir and Haze – Around remixé par Solomun / UR 49 DJ Rolando « Jaguar »

Quel est l’artiste que tu retiendrai et pourquoi : entre daft punk ou kraftwerk ? Amon Tobin ou dj Shadow ? Laurent Garnier ou Jeff Mills ?

Kratfwerk car ils ont fait mon éducation musicale et ils ont été pionner

Laurent Garnier  car il est français, c’est un génie aux platines, et un papa pour moi

Dj Shadow car il m’a relevé d’un after où j’étais très fatigué et il m’a tenu une heure avec un set de folie