David Asko (A-Traction records – FR)

David Asko (A-Traction records – FR)

Plus de 20 ans qu’il parcourt la planète pour diffuser sa musique résolument underground, David est un artiste hybride, un enfant des Rave Party, un peu fou et passionné de musique au sens large. David Asko fait partie de ces DJ qui ont connu le début de la musique électronique en France.

Dès son adolescence et après quelques années a jouer de la batterie, il s’intéresse à la musique synthétique et son versant le plus dur : le Hardcore. Très vite, il achète ses premiers vinyles, ses premières platines et consacre tout son temps libre à cette passion, tout en étudiant la cuisine et le vin. Parallèlement, il organise de nombreuses « rave party » entre Lyon et St Etienne qui ont marqué les esprits de nombreux fêtards dans les 90’s.

Début des années 2000, David quitte sa région natale pour développer sa carrière. Fin technicien, il a signé ses derniers tracks sur le label Français A-Traction Records.

1°) Tu es présent sur la scène électronique depuis de nombreuses années, quel regard porte tu sur son évolution et notamment sur son développement à Paris ?

Je suis né entre St Étienne et Lyon, j’ai commencé à mixer et organiser des raves en 1994. A cette époque, on était conscient qu’on faisait quelque chose de nouveau mais, en même temps, on ne se posait pas beaucoup de questions : notre seul but était de faire la fête et d’écouter de la bonne musique en se réunissant tous les weekends dans des lieux insolites. C’était ça les RAVES, c’était une famille avant tout.

Aujourd’hui avec les moyens de communications et les réseaux sociaux, tout a changé. Tout est plus facile et plus rapide : pour écouter de la musique découvrir des artistes, savoir ou aller faire la fête … Tout cela est faisable aussi bien dans ta voiture que depuis ton canapé ! Dans les années 90’s il y avait toute une démarche, il fallait passer chez le disquaire pour acheter de la musique et obtenir les infos des prochaines soirées.

Tout cela a permis à la scène française de se développer rapidement (avec des bons cotés mais aussi des plus mauvais). Actuellement à Paris (et partout en France) et depuis quelques années c’est l’effervescence ! Il y a des dizaines de clubs qui proposent des soirées électroniques. Aussi il y a de plus en plus de festivals et soirées Warehouse à Paris et banlieue. Il n’y a jamais eu autant d’évènements en France et à Paris. C’est une bonne chose que Paris soit devenue un haut lieu de fête en Europe, mais attention à la saturation et ses possibles dérives.

 

2°) Tu as signé l’année dernière sur A-Traction records. Qu’est-ce que t’apporte ce label ?

J’ai signé 2 EP sur A-Traction Records qui est un label Français (Dijon). Le 2ème Ep sorti en décembre 2017) avec le titre « Techno Therapy » connait un bon succès : il est joué par Dax J, Paula Temple, Charlotte De Witte, Rebekah, Randomer, Emmanuel Top et bien d’autres. J’ai voulu signer cet Ep sur un label Français et Marc Ayats, son boss est un ami de longue date. Cet EP m’a ouvert beaucoup de portes et me permet aujourd’hui de signer sur des labels étrangers comme « Variance Records » (sortie prévue le 28 mai).

Un prochain EP sur A-Traction est prévu pour fin d’été 2018

 

3°) Quand pourra t’on te voir dans le Sud de la France ?

Vous pourrez me voir dans le sud de la France cet été du coté de Nice et Marseille mais surtout à la rentrée 2018, avec des dates à Toulouse, Bordeaux, Montpellier … J’ai intégré l’agence de booking « We Are Rave » qui organise de nombreux évènements dans le Sud de la France.

 

4°) Quel est l’artiste qui t’inspire ?

Il n’y a pas un artiste qui m’inspire mais plusieurs ! Manu Le Malin, Jeff Mills, Surgeon, Laurent Garnier, Laurent Ho … la liste serait trop longue mais ils font partie de mes influences, j’ai grandi artistiquement en écoutant leur musique.

 

5°) Magazine Club à Lille où tu étais résident a fermé l’année dernière. Quelle en est la raison ?

Après 8 ans d’activité, le Magazine a fermé ses portes le 13 Juillet 2017. L’endroit devait être transformé en food-market restaurant bar, c’était un choix de la direction de changer de cap et de passer à autre chose. Finalement, après plus de 6 mois de fermeture et pour diverses raisons, le nouveau projet n’a pas pu se faire. Le Magazine Club à ré ouvert ses portes en Mars 2018. C’est la même équipe toujours en place, le sound-sytem a été changé et de belles améliorations ont été faites; je garde ma résidence techno et de belles fêtes se sont déjà passées depuis la ré ouverture et d’autres arrivent aussi !

Une grosse programmation est prévue de septembre à fin 2018 avec le retour de grands artistes house et techno.

 

Plus d’infos :

www.facebook.com/djdavidasko