Makaya McCraven⏐ Louis Cole Big Band
La nouvelle génération est en marche, un double plateau sous le signe de l’audace.
Messieurs-dames : le jazz du futur !
Et pour l’occasion, Jazz à Sète lance un tarif jeunes : 25€ pour les moins de 25 ans. Ceci est un appel aux nouvelles énergies 🙂
Ouverture des portes 20h00
Début des concerts 21h00
Restauration sur place
PART I
Le meilleur espoir de la scène jazz de Chicago s’appelle Makaya McCraven.
Né à Paris, élevé en Nouvelle-Angleterre, résident chicagoan depuis de nombreuses années, le batteur est l’une des figures emblématiques de la redéfinition des contours du jazz. Enregistré autour de sessions live ou studio à New York, Chicago, Londres et Los Angeles, son album “Universal Beings” est son projet le plus élégant, le plus abouti à date et point culminant de son concept musical développé depuis « In The Moment » en 2015. Il incarne à la perfection la nouvelle dynamique jazz internationale. Brandee Younger, Shabaka Hutchings, Nubya Garcia, Carlos Niño ou encore Josh Johnson : Makaya McCraven est allé à la rencontre des grands acteurs de cette nouvelle scène jazz qui comme lui maîtrisent parfaitement les codes de la Great Black Music et explorent de nouveaux territoires musicaux en toute liberté.
Ce scientifique du rythme a développé son organic beat music en échantillonnant et samplant à la manière d’un DJ, les meilleurs moments improvisés de ses enregistrements live. Des séquences post-produites puis réarrangées par le batteur qui enrichit sa formule à coup d’envolées free jazz, de beats hip-hop et autres pulsations contemporaines.
PART II
Qu’est-ce que Quincy Jones, les Red Hot Chili Peppers, Flying Lotus et un paquet d’agents d’entretien de cinéma ont en commun ? Ils sont tous fans de Louis Cole. Ca vous trouble ? Ne le soyez pas, non. Le chanteur, compositeur, producteur et multi-instrumentiste est aussi le collaborateur de Thundercat et le co-fondateur avec Geneviève Atardi du groupe Knower. On l’a aussi vu aux côtés d’un certain… Brad Mehldau !
Louis Cole, dont l’instrument principal reste la batterie (même s’il écrit et compose beaucoup au clavier en réalité) a suivi un cursus résolument jazz, bien que la musique qu’il écrit aujourd’hui en soit profondément éloignée. Sa connexion avec le monde du jazz est pour le moins personnelle. “La seule chose dont je me sens encore proche aujourd’hui, c’est cette totale liberté qui est à la racine même du jazz”. En grandissant, il est devenu totalement obsédé par des batteurs de jazz iconiques comme Tony Williams, Jack DeJohnette, Nate Wood ou Keith Carlock, tout autant que par des films de SF comme “2001…” ou “Tron” dont il s’inspire très régulièrement.
Son home studio est relativement modeste (ordinateur, micro, clavier midi) mais c’est là qu’il enregistre tout ce qu’il fait – avec une batterie dans le garage et un piano dans le salon. Partie intégrante de sa créativité, les vidéos DIY (Do It Yourself) qu’il réalise et poste sur youtube ont littéralement explosé les scores sur la toile en contribuant à faire de Louis Cole un véritable phénomène.