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L’Impératrice + Pépite

Rock it to the moon vs my life is a week end [parties & music] & le Rockstore présentent:
L’Impératrice:
C’est une seule couronne, mais mille visages. Pas de hasard alors si le premier album s’intitule «Matahari»,
personnage insaisissable par excellence. Ainsi cette pochette signée du londonien Mat Maitland, où L’Impératrice n’a
pas dévoilé son visage. Aventurière discrète mais majestueuse, la démarche altière et les gestes
cinématographiques – le gun smoke s’échappant de la bouche.
L’Impératrice, à la fois paravent et avatar mystérieux autorisant à susciter le fantasme, n’est que le nom matérialisé
de ce que le groupe parisien à six têtes couronnées exprime musicalement : une certaine sensibilité, de féminité et
d’élégance.
La Wonder Woman du sentiment, qu’elle soit installée à bord d’un Boeing 777 côté hublot ou tirée par un attelage
éreinté sous la neige, voyage depuis 2012 d’une contrée spatiale à l’autre sans sembler saisir les frontières entre
french touch des nineties, variété moderne ou disco galactique, et devenue depuis l’un des piliers du renouveau pop
à la française.

En 2017 La Cigale à Paris affichait déjà complet en l’espace de 2 semaines. On peut mesurer le chemin parcouru par
L’Impératrice depuis sa première apparition à la cour sur la pointe des pieds en 2012. Fort de ce bonheur, le groupe
prenait à nouveau les paris au Casino de Paris pour le 4 avril 2018. Les 2000 places sont aujourd’hui elles aussi
parties, mais bonne joueuse Son Altesse replace toute la mise gagnante sur un seul numéro : seconde date le 3
avril.
Bien que la poignée de titres disponibles (3 EP dont «Odyssée» en 2015 qui marque l’arrivée d’une voix impériale
incarnée par la chanteuse Flore Benguigui et le début de l’attention portée au projet), comptabilise aujourd’hui
plusieurs dizaines de millions de streams, le groupe a fait le choix net d’être indépendant. Et pour grimper une
marche vers le trône et prolonger le voyage en famille, à l’été 2016 L’Impératrice rejoint microqlima records (Pépite,
Isaac Delusion…), le label fondé par Antoine Bigot, conseiller de l’ombre depuis la première rencontre il y a quelques
années.

L’infinité de facettes de la plus célèbre espionne porte en reflet la diversité de genres de ce premier album. La
thématique est romanesque : on écoute la bande originale du feuilleton Matahari. Dans ce roman de gare peuplé de
personnages sans visages, le premier single «Erreur 404» était un roman photo à l’eau de rose, la suite est traversée
d’une «superfiction galactique» («Ma Starlight»), de paysages urbains (“J’entends les murmures de la ville…” –
«Paris»), et l’on y trouve du disco fantastique, une balade aigre-douce pour la route des «Vacances», des chansons
d’amour et de coeurs dépités (“Échec et mat sous la pluie…”), un éloge de la lenteur et une rencontre du 3ème
type…
Ce film raconte d’abord la tromperie des sentiments, le manèges des illusions. À l’image d’une fausse danseuse
orientale et des masques que l’on portait au bal, c’est la liberté de mentir sans aucun complexe qui est revendiquée.
Aussi, le choix du nom L’Impératrice était depuis le commencement un hommage à la toute puissante féminité. À une
poésie fragile, devant laquelle chacun·e finit par s’incliner : «Tu pourrais m’offrir la lune / Moi je m’ennuierais tout
autant…» chante-elle sur «Masques».

Mais enfin, sous l’apparente candeur, c’est aussi l’attraction du danger qui est dépeinte dans ces chansons. Matahari
est double, triple, mais sincère dans ce vice. L’Impératrice rejoint cette transgression pour son côté hors tendance,
hors mouvement, à contre-courant des modes et sans ancrage.
Ici se cache peut-être aussi la profondeur d’un album : la dangerosité sous l’apparente innocence (“Sous mon
masque d’enfant…”), et la complexité de la musique sous l’apparente évidence des balades. En effet la
super-formation parisienne porte un bagage lourd, celui d’une formation musicale stricte et pointue, interprètes et
arrangeurs excellents, pour certains violoniste et contrebassiste en orchestre. Aujourd’hui si chacun peut s’improviser
musicien, comment utiliser à bon escient un savoir-faire harmonique pour une musique actuelle et moderne ?
Purs enfants de leur époque, les membres de L’Impératrice inconsciemment distillent la sève de ce qu’ils écoutent
tous les jours : le Super Rich Kids de Frank Ocean côtoie dans leurs oreilles Flower Boy de Tyler The Creator ou
Unmastered de Kendrick Lamar, jusqu’aux innombrables pépites disco-funk et pop glanées dans les fêtes
parisiennes. L’Impératrice transcende aussi un certain héritage français : on peut goûter dans «Vacances» une
référence à Cortex et Nino Ferrer, «Là-haut» le Moon Safari de Air, et ailleurs quelques phrases évoqueront Michel
Legrand ou François de Roubaix.
Les 6 artistes à la solde de Sa Majesté sont entrés en studio chez Renaud Létang à Ferber (Paris) au printemps
2017 pour la réalisation et le mix. Le personnage qui a contribué à lancer Feist, Connan Mockasin, Gonzales, Manu
Chao, … les a aidés à puiser dans les bonnes inspirations pour produire un disque cohérent, ne laisser aucune note
au hasard et respecter l’éclairage sentimental et sincère des maquettes.
Cela pour finalement devenir eux-même, petits princes d’une génération qui prend et réinvente. L’Impératrice n’est
pas une reprise de formules à succès, mais puise de la musique son allure cinématographique, ses secrets les plus
retranchés, pour en sertir sa couronne et conquérir 2018.

Pour aboutir au titre éponyme «Matahari», bombe dansante instrumentale de 7 minutes et avatar d’une Jackie Brown
héroïne de genre, L’Impératrice ressentait profondément le fantasme de recréer au goût moderne un morceau disco
intemporel. Une basse plus lourde qu’un rouleau compresseur, et comme sceau de qualité la maitrise historique des
arrangements de Eumir Deodato (Aretha Franklin, Kool & The Gang…). Selon la légende le seul Homme sur Terre
qui aurait osé dire de son contemporain Quincy Jones : «Il ne vaut rien». Deodato se trouvant être dithyrambique à
l’écoute de la démo, il acceptait de travailler avec les petits jeunes français. La boucle est bouclée : les générations
se rencontrent sur ce titre, Matahari vit plusieurs vies.
Mythomane inspirée, mythe fascinant traversant les époques, agent triple, séductrice sans scrupules et sans
frontières. Si l’espionne se joue des limites, la monarque traverse les époques : c’est la musique de L’Impératrice,
s’inspirant de tous horizons et du grand mélange de notre
temps.

Première partie:
Pépite:
Ils sont les aventuriers du sentiment. Traversée de la jungle parisienne en pleine chaleur estivale, ils chantent leur quête d’ivresse et de sensations. Une épopée nocturne, la douceur d’une danse, l’euphorie d’un baiser. Des couleurs chaudes tapissent leurs rêves et leurs espoirs. Ils nous transportent avec une pop colorée, et nous confortent quand la fin de l’été approche. Thomas (groupe sanguin O+) chante et écrit, Edy (A+) fait les choeurs et produit, les deux composent. De Beach House à Berger, leurs influences musicales sautent les âges – mais leur vrai point de rencontre est, croyez-le ou non, le dub jamaïcain. Le duo s’est trouvé il y a longtemps au bord de la mer, a troqué guitares contre synthétiseurs, et chante depuis l’amour et les couleurs fanées de l’été.
facebook: https://www.facebook.com/banlieupepite/

Tickets: 18€ + fdl
digitick: https://lc.cx/gfXr

Détails

Date :
13/04/2018
Heure :
19 h 30 min - 23 h 00 min

Organisateur

le rockstore
Téléphone :
0467068000
Site Web :
http://www.facebook.com/pages/le-rockstore/215422841843547

Lieu

Le Rockstore
20 rue de verdun
Montpellier, 34000 France
Téléphone :
0467068000
Site Web :
https://www.rockstore.fr/